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 i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »

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Auteur Message
gvn. Victoria c. Enfield
gvn. Victoria c. Enfield
    i want to have more sex on my fucking world map.

INSCRIT LE : 19/09/2009
REAL AGE : 31
MESSAGES : 170
WHERE ARE YOU : à dessiner les plans de mon nouveau bureau avec vue plongeante sur la potence. muahahaha;
AMBITION : T'avoir à mes pieds.
RPG AGE : trente et un ans.
MOOD : I BELIEVE I CAN FLY; I BELIEVE I CAN TOUUUCH THE SKY--!

ONE-WAY TO KNOWN~
METIER & PARTI ACTUEL: LADY; vice-director of the eitc; she is actually governor now; & my camp. my land.
BLOC-NOTE:
RELATIONNEL:

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MessageSujet: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeDim 20 Sep - 5:41

    on me voit, on ne prête pas attention à moi,
    comme une poupée de son, poupée de songes,
    je ne suis que l'ombre qui frappera les yeux fermés

    « Appelle moi comme bon te semblera;
    mais si je peux avoir un jour ce choix fatidique et tranchant,
    je veux être ce que tu crains le
    plus au Monde. »

ONE, TWO, THREE!
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« E A S Y S T R E E T!-- »
she'd say, kids, there's a place, that's like no other,
you got to get there before you die,
you don't get there, by playing from the rule book,
you stack the ages, you load the dice ;
« easy street, easy street, yes sire,
yes sire, easy street, easy street, that's
where we're gonna —Be! »


Dernière édition par gvn. Victoria c. Enfield le Lun 19 Oct - 20:08, édité 8 fois
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gvn. Victoria c. Enfield
gvn. Victoria c. Enfield
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MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeDim 20 Sep - 6:56

    chapter one; the identity wich prove that you are an adventurer.
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        ● nom, prénom(s) : « J'ai pour nom de famille la renommée des Enfield; dont je suis l'unique héritière à cette date. Mon oncle m'ayant laissé de quoi me vanter de l'avoir poussé...Hum, non, rien. Tout le monde ne mentionne que ce nom, parce que mon prénom ne leur est pas sympathique, parce qu'ils ne méritent pas de m'appeler comme cela. Sur la majorité de mes papiers, je signe de mon nom complet, Victoria Calliopeia Enfield. Oui, ma mère aimait les noms mythologiques. Que son âme repose en paix. »
        ● sexe : « Vous faut-il réellement un dessin ? Féminin. »
        ● âge et date de naissance : « Je n'aime pas dire mon âge, mais j'ai trente et un ans sur mes papiers, apparemment. »
        ● orientation sexuelle : « Hétérosexuelle. »
        ● état civil : « Non mariée, aucun enfant en date. Célibataire. A la bonheur. »
        ● richesse : « Démesurément Aisée. »
        ● appartenance à une cause : « La Compagnie des Indes. Officiellement, je vous répondrais cela, mais plus officieusement, mes réelles ambitions ne concernent de près ou de loin que ma propre personne. Disons que j'aime faire d'une pierre deux coups. »

        ● métier aux yeux du monde : « Directrice générale adjointe de la EITC° ; récemment nommée Gouverneur de Port Royal. »
        ● comment voyez-vous l'avenir? : « B-r-i-l-l-a-n-t. Tous les nids à pirates entièrement ravagés et sous la juridiction de la Compagnie des Indes. Et puis...L'immortalité éternelle. Moi? Je suis une femme de goût, une figure de diplomatie. Personnellement, je me vois à la tête des Caraïbes toutes entières. Politicienne dans l'âme, j'aime que tout soit net, carré et radical. »

        ● historique familial : « Des parents décédés lors d'une attaque en mer, une sœur dont je ne parle jamais portée disparue lors d'un raid de pirates; un oncle mort à son tour très bizarrement et un chien pour humble compagnie nommé Alstone. Je sais, ma famille n'a pas longtemps vécue sur Terre, mais cela en sera différent pour moi, rassurez-vous. Je serais là pour vous tous, jusqu'à ce que je me lasse de l'éternité. »


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      chapter two, your choices and your decisions have consequences in life.
          – imaginez-vous sur un navire qui commence à couler, vous êtes seul, vous êtes obligé de plonger, mais vous avez le choix d’emporter quelque chose avec vous, vous choisissez entre :

          [ ] 1. Sauter par-dessus bord sans prendre quoi que ce soit. – vous vous dites que votre vie est plus importante qu’un objet qui ne vous servira peut être pas –
          [ ] 2. Prendre une bouteille de rhum. – le pire de la mort ? ne pas avoir d’alcool –
          [ ] 3. Vous précipiter pour chercher un objet qui à une immense valeur matérielle. – vous refusez de partir sans votre fierté personnelle matérielle et puis qui sait, il y a peut être un trafic sur une île quelque part où vous pourrez le vendre –
          [ X ] 4. Vous emportez une arme avec vous. – il y a peut-être des ennemis en mer –
          [ ] 5. Vous êtes gourmand et emportez tout un sac de babioles avant de sauter à la mer ! – même si vous risquez de couler avec, tant pis ! –


          – vous avez sauté à la mer, et une île se dessine non loin devant vous, vous décidez de nager et une fois arrivé, vous remarquez qu’elle est presque habitée, mais par des personnes qui ne parlent pas votre langue.

          [ ] 1. Vous établissez un campement à l’abri de tous, en espérant qu’un navire passera par-hasard par là. – l’espoir fait encore vivre –
          [ ] 2. Vous tentez de négocier avec les occupants de l’île de toutes les manières possible pour vous faire comprendre, et vous réussissez ! – autant se faire le plus d’alliés que possible –
          [ ] 3. Vous la jouez perso et menacez tout le monde avec une arme… – opportunité suicidaire, bien que possible, étant donné le peu d’habitants et leur ignorance des armes à feu –
          [ X ] 4. Vous devenez leur chef et vous installez ici le temps qu’on vienne vous chercher. – et puis, vous êtes le leader d’une tribu, le rêve non ? –
          [ ] 5. Vous vous immisciez parmi eux et vendez vos objets personnels, en guettant la plage.


          – c’est la guerre, deux camps sont en opposition et il vous faut choisir un parti le plus vite possible avant le déclenchement des hostilités…


          [ X ] 1. Choisir un camp ? Pas besoin, c’est vous le chef d’un des partis. – et vous vous trouvez le plus fort, vous allez gagner, obligatoirement –
          [ ] 2. Vous jouez ça à pile ou face. – quelle importance ? tant que vous vous défoulez, après vous verrez –
          [ ] 3. Vous vous battez pour vos amis, vos proches ou votre amour. – et la guerre sera sanglante –
          [ ] 4. Vous vous arrangez pour rejoindre le camp des plus forts. – une fois assuré qu’Intel va gagner à 100%, votre choix est fait ! –
          [ ] 5. Vous fuyiez en cours de bataille lorsque votre groupe commence à perdre, et vous réfugiez dans l’autre camp, ni vu ni connu … – après tout, la survie avant tout, hein ! –


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        Un mot qui revient souvent en parlant de vous : « Un nom, plutôt. Satan. »
        Une qualité ainsi qu'un défaut qui vous rendent unique en votre genre : « Que je suis fourbe mais cependant loyale sur certaines choses. »
        Comment considérerez-vous le Monde Parfait ? : « Il faudrait recréer le Monde pour cela... Ils s'aimeront tous et ils feront tous l'amour et non la guerre. Peace and Love. Non mais vous plaisantez? »
        Que pensez-vous de la Piraterie ? : « Le pire, c'est que cela existe sur le dictionnaire. Une erreur sans nom, vous dis-je. »
        Votre plus grande Ambition : « Elles sont très volages... Je suis l'espoir du Nouveau Monde, son architecte ; avec des plans, des esquisses et des pions. »
        Si vous pouviez revenir dans le temps, que changeriez-vous ? : « Je changerais des tas de choses...Des choses que je préférerais oublier à présent. »
        Ce qu'on dit de vous devant vous - ou dans votre dos - ? : « Devant moi les plus beaux compliments du Monde et derrière moi les plus vulgaires et mauvais du Monde. Voyez-vous le genre? »
        L'animal qui vous ressemble le plus caractériellement : « Le serpent. Fourbe, tenace, calculateur et ambitieux. Sans-gêne et entreprenant. Il est si silencieux qu'il se cache, reste dans l'ombre, et attend le moment fatidique pour frapper. »


    Dernière édition par gvn. Victoria c. Enfield le Ven 6 Nov - 3:57, édité 10 fois
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INSCRIT LE : 19/09/2009
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MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeDim 20 Sep - 6:58

    chapter three, it is in history that we find the truth.


        1.
        Bingo, lady!

        • « The crime can cure all ills and address the most conquering women. »


      « Il pleuvait aussi la dernière fois que je l’ai vu en vie. »
      La pluie, douce symphonie qui nous berce de ses mauvaises ondes si mélancoliques. Cette situation était mélancolique. De fines gouttelettes presque invisibles à vu d’œil tombaient violemment sur le sol. Martelant ce dernier de toute sa vulgaire haine et cruauté ; les pavés des quartiers se trouvaient mouillés, les toits des maisons inondées et les passants trempés de la tête aux pieds. Certains avaient un parapluie, de manière à se protéger de cette attaque climatique surréaliste. La douceur n’était pas le mot d’ordre ce matin-là. Une trombe incessante d’eau coulait depuis le ciel grisâtre parsemé de quelques nuages assombris. Le claquement des talons d’une femme accomplirent l’exploit d’être en parfait synchronisation avec cet élément perturbateur ; au loin, le décor d’une grand espace se dessina au pinceau. De grandes tombes grises s’élevaient de l’herbe fraîchement coupées du dimanche. Des silhouettes masculines et féminines marchaient vers le fond du cimetière où un grand caveau y trônait. Leurs visages semblaient dépourvus de la moindre joie, comme si l’on leur avait arraché cette faculté de leur âme même. Une figure se démarqua du groupe ; une blonde habillée en noir. Cette dernière fit quelques pas rapides au centre de la marche et dépassa tous ces visiteurs. Un bouquet de fleurs blanches qu’elle tenait fermement de ses mains, au point de sentir ces dernières devinrent subitement moites. Toutes les têtes se tournèrent vers cette apparition silencieusement, et un profond malaise envahit le petit groupe. Lady Enfield se tint devant eux tous, juste derrière la nouvelle demeure du mort. Une voix féminine s’éleva dans les airs comme un jugement, comme un éclair foudroyant et une flamme rougeoyante, un air de déjà-vu et une pâleur cadavérique. Le regard de la sulfureuse jeune femme était tristement malade, sous ses yeux d’ordinaire si pétillants, si mystérieux et profonds, s’élargissait des cernes d’une teinte grise ; signe d’une fatigue constante qui la rendait insomniaque au gré de ses nuits.

      Je tiens à être la première à faire part de mon empathie à vous annoncer ce décès. Vous n’étiez pas forcément proches de lui, personne ne pouvait le prétendre, personne ne pouvait le comprendre. Que vous l’appréciez, ou le détestez intérieurement, aujourd’hui, c’est avec une étrange sensation aux entrailles que je concède à sa disparition. Le dicton parle de lui-même, loin des yeux, loin du cœur. Hors je m’y refuse catégoriquement. Luthien Enfield était un grand homme, et le restera après sa mort. le cœur n’y était pas, le timbre non plus, il s’abaissait petit à petit jusqu’à devenir un simple murmure effaré et dominé par le chagrin.

      Son bouquet en main, la dame fit volte-face, et laissa les spectateurs souffler leurs dernières salutations avant de s’éloigner petit à petit, se dépêchant de rejoindre un abri contre la pluie battante. Le froid la faisait frissonner, le vent produisait ce doux mouvement volage à ses cheveux, et la pluie lui masquait la vue, mais peu importait maintenant. Elle était la seule à rester, à prétendre l’avoir connu comme personne. Alors que les gouttes de pluie se baladaient sur son doux visage aux traits élégants et aristocratiques, lui donnant l’air d’avoir pleuré des jours auparavant, et de ne pas savoir comment se détacher de cette perte morbide. Cette eau faisait briller son regard, luisait sa belle peau d’adulte.

      Reposez en paix, mon oncle (…)

      Sans plus attendre, la jeune femme sentit ses yeux pleurer. Son être tout entier. Ses sanglots étaient cependant invisibles aux yeux des personnes présentes, ne la voyant pas, ne l’entendant pas, et regardant négligemment ailleurs. Silencieux, ils redoublèrent lorsque ces mots furent prononcés en un faible soupir de fin de scène. Lord Luthien Enfield aurait été fier de voir sa protégée, la nièce qu’il chérissait plus que tout au Monde, qu’il considérait comme sa vraie et unique fille entrain de se comporter comme une vraie personne, quelqu’un avec un cœur, une âme et une humanité tragédienne. Il était si habitué à la voir de marbre, petite déjà, elle abordait cette facette méprisante. Détestant être mise en avant, détestant être auprès des gens, que la foule l’étouffe dans des barreaux de fer et d’acier lui resserrant les entrailles. Tout commença un matin. « Il était une fois » un bébé naquit dans une demeure londonienne. Il s’agissait d’une petite fille. Elle était resplendissante. Toute l’assemblée en avait le souffle subitement coupé. Si bien que le géniteur décréta de lui conférer le prénom de la plus distingué que possible. Victoria. Il avait un penchant pour les prénoms de la Haute Aristocratie Anglaise ; si bien qu’il en frémissait d’avance. Son épouse voulu adopter son appartenance à la mythologie en lui donnant un deuxième prénom, Calliopeia. Les parents du nouveau né étaient nobles et l’argent ne leur posait généralement aucuns problèmes, bien que leur fortune personnelle n’était pas aussi élevée que certains membres de leur famille. Certains s’étaient opposés à leur mariage, ne trouvant pas Lady Enfield à leur goût. Triste bilan, ils ne voulaient même plus entendre parler d’eux, qu’ils fassent leur couple ailleurs et restent dans leur périmètre de sécurité à tout jamais. Hors les belles choses ne restent jamais bien longtemps à portée de vue, et encore moins dans ce monde cruel. Le jeune couple décéda en mer ; lors d’une attaque de pirates sans scrupules. Leur unique enfant, à l’époque âgée de huit ans fut recueillie par la seule famille qui n’avait pas cessé le contact avec sa famille ; son oncle lord Enfield. Il était un puissant aristocrate, chancelier de sa Majesté à l’époque. Cambridge. Nouvelle destination, nouveau monde. Une ville de bourges, dit-on. Aussitôt que lord Enfield eut la garde de la jolie jeune fille, il l’emmena ailleurs, quittant Londres et s’achetant le plus beau des manoirs là-bas ; afin de lui faire oublier le traumatisme vécu. Cette fille aurait pu en être éternellement perturbée. Et avouons, elle le fut. Très tôt, elle se mit à ne vivre que pour elle, à éviter les autres, à demeurer associable, détester la foule. La solitude lui allait parfaitement bien, comme un gant distingué et de soie. Plus on l’ignorait, mieux son inconscient se portait. C’était chose cruel ; ses journées se passaient tranquillement à l’abri dans sa chambre, et ses nuits dans la grande bibliothèque à se cultiver, sous la simple présence d’une bougie vainement scintillante de rougeur. Malgré son entêtement à se cacher la vérité encore et encore, l’interpellée n’osa répondre, ne prit pas la peine de sourire, de dire que tout allait bien, alors que tout s’écroulait sous ses yeux. Son château de cartes sombrait. Elle devint Lady, et maîtresse de ce château désespérément vide & d'un corps dénué de toute expression corporelle.

      Personne ne le savait, mais elle avait de quoi sentir le lourd poids de la culpabilité humaine s’empêtrer sur son dos. Elle était la seule à l’avoir trop connu, justement. Autant que sa mort pouvait être prématurée, et poignante, on se sent encore plus seule lorsque l’on sait y avoir un étroit rapport. Les complots familiaux sont si nombreux, qu’on ne pourrait les distinguer ; trouver la vérité du mensonge. Une chose était sûre, Victoria n’y était pas étrangère, à cet acte barbare. Oh non, ses mains n’avaient jamais été imbibées du sang du meurtre, mais de la prévision aurait été l’adjectif le plus correct. Alors que la pluie se mêlait à ses réelles larmes, du revers de la manche de sa veste, elle effaça ce débordement d’affection qui ne devait pas lui être familier. Dos aux quelques personnes qui étaient restées afin de dire leurs derniers adieux d’une voix morne et sinistre ; elle leur réapparût éblouissante. Neutre, distinguée. Comme quelqu’un qui arrive à garder son sang-froid dans toutes les situations, et à garder ce visage d’extrême froideur britannique. Ses pas se rejoignirent l’un à l’autre et réitérèrent le chemin du retour sous les prunelles surprises et fascinées de son entourage la détaillant prodigieusement. S’approchant d’une jeune femme qui adoucit son regard, elle lui fit un bref signe de tête avant de se mettre à marcher à ses côtés, jusqu’à quitter définitivement à deux ce lieu macabre en souvenirs déplaisants et compromettants. Elle écoutait les condoléances des autres, mais n'arrivait pas à y répondre. Elle devait rester digne et garder la tête haute en toutes circonstances, mêmes les plus bouleversantes d'injustice.

      Oui. S’il y avait bien une chose que Victoria Calliopeia Enfield savait très bien faire ; c’était sauver les apparences.
      En particulier lorsque le mot 'meurtre' est prononcé à voix basse.

      This is the way you left me, I'm not pretending. No hope, no love, no glory, no happy ending.


Dernière édition par gvn. Victoria c. Enfield le Sam 26 Sep - 0:51, édité 5 fois
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INSCRIT LE : 19/09/2009
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MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeDim 20 Sep - 6:58

        2.
        Fingerprints.

        • « She’d say kids there’s a place that’s like no other. You got to get there before you die. »



      Il était une fois, à l’aube d’un jour nouveau, une femme décréta être la main de la Justice. Et être la furie. Son corps mince et langoureux se posta près d’un grand balcon en marbre, admirant la vue spectaculaire qui se dessinait sous ses iris verdâtres ; une robe blanche l’entourait. On aurait dit la dame blanche. Lentement, la silhouette féminine fit volte-face et referma délicatement la fenêtre d’un verre glacé ; la froid s’infiltra dans la vaste chambre sombre, jusque dans ses entrailles les plus profondes. L’ombre se déplaça jusqu’à un grand miroir qui trônait au mur le plus proche d’elle. Cette vision éphémère, celle qui fit son entière fierté, d’être une belle femme, vint à se volatiliser en éclat. La beauté n’était pas le seul intérêt de ce monde. Il y avait plus, bien plus. Tandis que ses doigts pâles vinrent effleurer la surface de la glace, un soupir nonchalant sortit de ses petites lèvres. Son visage prit rapidement forme sur le miroir, une face pâle aux traits élégants et raffinés. A la cette simple vue, une scène se dessina dans son esprit. Une scène vieille de douze ans. Du sang, du feu, des cris, des larmes. Un tourbillon d’émotions l’assaillit comme la poignardant sans répits. Elle n’en pouvait plus d’y repenser chaque nuit, chaque seconde de sa misérable existence. L’image d’une grande ville lui apparu familièrement, voulant revenir en arrière, elle revit un visage souriant, une fillette agréable, sympathique, qu'on enleva.

      Sur un excès de rage, un poing entouré par de la dentelle blanche venant de sa robe vint percuter avec une violence inouïe la glace propre du miroir. Ce dernier se brisa en mille morceaux, entraînant les vieux souvenirs brûlants d’un été désastreux avec eux. Le visage de la Belle se crispa, elle eut une intense envie de pleurer. Ses yeux l’auraient faits, si son mental ne lui interdisait pas tout débordement sensible. Elle se trouvait trop sensible. Alors que cette partie d’humanité qui demeurait secrète, n’était visible qu’à elle-même, dans son inconscient, dans son cœur, lui prouvant qu’on ne pouvait s’en délaisser aussi facilement. S’il avait été possible de le faire, ce stupide organe infect aurait été délogé de sa cage thoracique et jeté au fond de l’océan. Victoria se souvenait de tous ces bons moments partagés au coin du feu en compagnie de sa sœur cadette, après son enlèvement par des pirates, un beau jour sur la plage; plus personne n’entendit parler de cette dernière ; ce fut comme si elle n’avait jamais existé. C’était trop dur autrement. Dans ses souvenirs, une piano décorait le living-room, comme une grande boite à musique d’un noir corbeau ; sa soeur ne savait pas y jouer, mais Victoria si. La petite aimait s’asseoir sur le tapis vert foncé brodé de fils d’or afin de tendre une oreille très attentive sur les moindres mouvements de sa sœur aînée ; de son doigté exceptionnel et de la légèreté de ses gestes doux et symphoniques. Une nouvelle symphonie commençait tous les après-midi et se terminaient en un éclat de joie commun. Une joie enfantine et naïve, comme le fruit interdit de la vie. Voulant réitérer encore et encore ces doux instants d’une enfance perdue, déchue, Victoria Enfield se balada dans le manoir familial, comme un fantôme en peine. Se heurtant à la vue du grand piano solitaire au centre de la pièce ; la cheminée était éteinte, mais une épaisse fumée ainsi qu’une odeur de grillé s’y échappait encore. L’on y avait fait brûler des choses ; des feuilles de papiers. A l’image de ce feu virevoltant, violent et passionné, Victoria eut un haut-le-cœur ; une sensation de malaise l’enivra de la tête au pied, la forçant à réaliser les ratures indélébiles de sa vie. Une de ses mains toucha une des nombreuses notes blanches du piano, qui émit un son aigu. Jamais, elle n’avait rejoué du piano depuis la disparition de ce qui lui appartenait, lui était chère. Mais pourtant hésitante au début, à l’idée de recommencer ce geste, seule, elle laissa ses doigts caressants vagabonder sur les touches. Un semblant de mélodie commença tout doucement à se faire entendre dans la pièce, l’enveloppant de sa douceur et de son amour pour la musique. Les yeux de la jeune femme se fermèrent instantanément – et son être tout entier plongea dans ses songes, dans ses espérances ainsi que ses plus chers espoirs.

      Son esprit fit une promesse certes douteuse mais tellement poignante d’humanité et d’une vérité enviable ; la silhouette féminine répondant au nom de Calliopeia Enfield jura de défendre ce qu’elle considérait comme une belle cause. Et de toujours protéger cette cause. Qu’importe les raisons, les tentations ou le destin même qui jouera contre elle. L’éternité peut attendre, sa haine restera gravée en elle-même. En ce qui lui restera de conscience. Qu’elle n’ait plus aucuns scrupules à rendre les autres malheureux, à provoquer le diable en lui-même ; à corrompre son âme, et même plus, à tout donner pour sa cause, à se donner entièrement à son devoir, celui de ne faire confiance en personne d’autre. Plus jamais. Et à venger cette âme qui ne faisait qu’implorer ses nuits, torturer son esprit et ne jamais lui faire oublier sa promesse. C’était d’une injustice diabolique, les plus belles choses arrivent toujours aux mauvaises personnes, et les mauvaises choses aux personnes qui auraient pu être d’honnêtes gens ; si le destin n’avait pas avidement décidé de contourner cette règle arbitraire. Victoria Enfield, par exemple, n’a pas toujours été aussi fourbe que maintenant, aussi renfermée sur elle-même et que ses principes étaient devenus des interdictions, que ses songes et autres fantaisies lui avaient été bannies. Elle ne jugeait tout simplement pas avoir mérité d’être comme tout le monde, de vivre comme n’importe qui, et avait donc opté pour la difficulté. Ayant prit un chemin épineux, il ne lui restait plus qu’à s’imposer corps et âme dans cette unique ambition. Il lui arrive de rêver, de se laisser submerger par cette émotion d’intense bien-être, de se dire que tout ce qu’elle pourrait pensé se réalisera. L’incertitude même portait son nom, on ne pouvait la cerner. Car son plus grand but n’était pas d’éradiquer à tout jamais la piraterie, bien que cela en faisait étroitement partit. Non, son ambition reine était de changer le monde. De créer un monde nouveau, un nouveau monde, et d’être l’architecte qui rebaptisera les vestiges de cette vie de corrompu en une chose si extraordinaire et parfaite ; que l’on viendrait à la récompenser pour ça. Sa soeur aurait aussi voulu cela. Que l’on ne l’oublie jamais. Victoria avait compris que tout le monde pourrait oublier sa sœur cadette ; parce que seul ses proches auraient pu avoir le moindre souvenir mémorable à son égard. Afin de combler cette faille et sortir l’inconnu du gouffre, il lui suffisait d’entrer dans l’Histoire. On se demande tous quelle est la peur la plus intime et secrète de Victoria Enfield. Ses pires ennemis émettent des hypothèses, mais ne peuvent penser après une courte réflexion, que cette fille est totalement insensible. Pourtant, elle dispose d’une peur, celle d’être oubliée, tout simplement. Contrairement à sa sœur, Victoria ne sera jamais l’inconnue disparue, si jamais ce jour venait à arriver. Elle existerait éternellement dans les livres, qui relateront ses exploits, son nom, son empathie et son humeur de passionnée. Victoria était une passionnée, dans son genre. Ceux qui lui sont proches sont les seuls à pouvoir le prétendre.

      Elle mit un point d'honneur à marquer son appartenance. Chaque chose qui aux yeux des autres, n'était pas considéré comme un objet l'était aux yeux de la figure blonde. Si une chose n'était pas à elle, avec le temps elle le deviendra. Car quand Victoria à quelque chose de contrariant dans son périmètre, elle l'élimine.

      "Come back to me, and you can have it all. Come back to me, and I will give you the fame, the fortune and more. Come back to me and I will offer you the World. Because you're my sister. And my sister can have it all. You're my only reason to fight."


Dernière édition par gvn. Victoria c. Enfield le Ven 6 Nov - 3:32, édité 9 fois
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METIER & PARTI ACTUEL: LADY; vice-director of the eitc; she is actually governor now; & my camp. my land.
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i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Vide
MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeDim 20 Sep - 6:58

        3.
        EITC! que personne ne bouge!

        • « There is only one way. The others are closed; to lead, we must bow to this authority. And to say: ‘yes'. And beg God to give us the chance to win. »


      Je sais mon cher, c’est dur de perdre.un rictus se forma lentement sur les lèvres d’une blonde aux yeux verts. Sa silhouette s’avança peu à peu vers un homme encerclé de quelques soldats. Une expression d’intense victoire brillant au fond de ses prunelles d’ange faussement sage. La clarté de ses iris clairs scintilla ne serais-ce qu’une fraction de seconde, alors qu’elle détailla le visage bien sculpté du jeune homme. Il avait un petit air de déjà-vu. Il ne ressemblait pas à n’importe quel pirate, il était un des pirates le plus recherché. Ce qui faisait sa fierté de l’avoir attrapé la première. Charles Johnson était décidément son meilleur trophée en date. Il mériterait même de figurer sur son étagère personnelle ; à droite dans son luxueux bureau bien entretenu par une perfection sans détour. Victoria Enfield prenait la vie pour un défi, et y prenait plaisir à croquer dedans comme dans une pomme verte. La vie était un jeu. Un subtil jeu qui valait la peine d’y avoir une place de choix, aux côtés des plus forts, des vainqueurs, des conquérants, des hommes d’importance. Un camp se choisit en fonction de deux détails très précis, l’appartenance, et belle cause qui était avec. La piraterie ne méritait qu’une seule chose, finir engloutie dans l’océan qui l’appâtait tant. On à tous une cause qui vaut la peine d’être vécue, où le mot dévotion prend tout son sens.

      La Compagnie des Indes était la belle cause de Victoria.

      'Charles Johnson? Je l'ai rencontré un soir, il n'avait pas l'air d'être comme eux tous. Il méprise ce monde, cela se voit. Pourtant il fréquente les plus grands, de vue, mais il n'a jamais songé à devenir comme eux; c'est malheureux un tel manque de dévotion devant son parti. Autant lord Beckett est un grand homme, lui, serait plutôt le genre d'homme à chercher à détruire la moindre parcelle d'autorité dans ce monde. Il faut le surveiller, je vous dis. Il faut l'évincer, ou il fera avant vous. Il faut éviter de lui donner trop de portes, ou il ne se privera pas d'en profiter pour tous nous faire tomber. Cet homme, n'est pas ce qu'il croit être. Vous voulez mon humble avis? Il causera un jour une mutinerie, s'embarquera à bord d'un navire pirate et ravagera nos cargos. Si c'est ce que vous voulez tous, laissez-le agir, mais je vous aurais prévenu.' La prévention à parfois du bon, c'est dans ce genre de rencontre qu'on juge pour la première fois de sa vie une personne. Et si l'impression est mauvaise, il est certain que ce sera le début du doute et du mépris finement dissimulé.

      Mais entre Charles et elle, ce ne fut pas une histoire d'amour, très loin de là. Ce fut une histoire de haine, tout simplement. Tout commença il y a déjà quelques années; à l'époque où Charles Johnson était à la Royal Navy. La Compagnie avait tendance à organiser des soirées censées être conviviales et fraternelles; certes, certes. Pour l'ambiance, nous repasserons. L'hypocrisie était généralement la seule chose que tout le monde avait en commun ici. Lord Beckett eut l'amabilité de leur faire défiler les personnes les plus importantes présents, elle repéra quelques visages à qui elle jugea devoir complimenter afin de se faire connaître à son tour. Autant que Charles se fichait de se faire connaître dans ce genre de milieu; ce ne fut pas l'avis de sa future ennemie. On la présenta à monsieur Johnson, et aussitôt, ils discutèrent. Au fil de la conversation, il s'avéra qu'ils avaient extrêmement peu de choses en commun, leurs opinions divergeaient gravement. Charles n'avait jamais été comme tous les autres, il n'était pas un homme de pouvoir. Il répugnait même ce genre de personnes. La liberté primait avant tout dans ses mots. Hors pour Victoria, tout le monde désire la liberté lorsqu'ils n'ont pas le pouvoir; et une fois qu'ils ont le pouvoir, ils veulent la suprématie. Ainsi va la loi de la Jungle. Johnson était étrange selon elle, déjà à l'époque, elle le soupçonnait. Mais se gardait de ne jamais lui faire part de ses suspicions; qu'elle ne se priva pas de déblatérer devant les autres. 'Cet homme est du genre à trahir la Compagnie, et même son pays, il pourrait monter un complot que personne ne le verrait venir...' Il faisait bonne figure, mais dans sa tête, se tramait un scandale. Victoria Enfield avait eu raison, de se méfier de lui. Puisqu'il fit une mutinerie quelques temps plus tard. Comme quoi, la première impression est toujours la bonne. Le destin avait choisit de faire de Charles et de Victoria les pires ennemis du monde. Une tension grandissante se dégageaient des deux êtres, si bien qu'ils manquaient de s'étriper dés qu'ils se croisaient au détour d'un couloir, par hasard. Hors, rien n'est fait par hasard. Charles n'était pas stupide, il devait bien trouver étrange de la croiser bien trop souvent; et il avait sûrement raison. Même si un homme s'engage dans une voie, on ne doit faire que son travail et surveiller les plus louches d'entre eux. 'Il ne cacherais pas ses idéaux, il n'est pas fait pour cette vie, non, lui, il est fait pour avoir son nom en tête d'une liste à scandales.' Leur animosité était si vaillante et dangereuse, que la prochaine fois qu'ils se croiseraient après la mutinerie du nouveau pirate; ce serait le début d'une longue histoire de guerre sur qui fera sombrer l'autre le premier.

      Ce jour-là ne se fit pas bien attendre, et elle eut le loisir d'observer son visage réprimant un rictus de stupéfaction lorsqu'elle le désignera comme ennemi public. 'Pour moi, il n'y à personne à qui nous pouvons faire confiance. Il y a deux catégories d'hommes, ceux qui sont des ambitieux, des hommes de pouvoir et passeront leur vie à fuir la réalité pour la construction de leur univers; et ceux qui briseront le rêve des autres par principe de liberté.'

      Son classement fut mit à rude épreuve, elle devait apprendre à ne pas jubiler d’avance, et savourer ce sentiment de satisfaction qui l’envahissait peu à peu, ne pas tuer n’importe qui sur un coup de tête. Pourtant, cet homme deviendra son pire ennemi plusieurs années plus tard, dés qu’ils se croiseront, une tension s’échappera de leurs yeux, et un désir de voir l’autre tomber les animera. Et le savoir suffisait amplement à ces deux-là. Lady Enfield fit quelques pas en avant, se prenant au scénario prévu. Au plan prémédité. On se croirait presque à une partie de pêche. Il y a le poisson, l’hameçon et la canne. Si nous prenons ce contexte, Victoria serait la canne, les cargaisons de l’East India Trading Company l’hameçon, et le poisson aurait pour nom Charles Johnson. L’air souffla et fit virevolter les bouclettes de la jeune femme ; qu’elle remit en ordre du revers de la main sans quitter sa cible de son regard inquisiteur de forcenée.

      Oh tiens donc, un pirate. un sourire aux faux-airs d’une moquerie enfantine prit place sur ses charmantes lèvres tandis qu’elle contourna quelques soldats pour se poster face au criminel. Vous n’en avez pas l’air pourtant.
      Vous savez ce qu’on dit, l’habit ne fait pas le moine.il lui adressa un sourire semblable au sien, et elle sentit son visage s’assombrir. S’il tentait de se moquer ouvertement d’elle en souriant, il perdrait la tête bien plus vite que prévu. Enfield se retourna et fit signe au soldat de pousser un peu brutalement le pirate vers le centre de la pièce.
      Soit, vous avez raison, j’ai déjà vu des enfants s’amuser à jouer les pirates en ville. Rien que pour ça, l’on devrait les arrêter et leur montrer que ce n’est pas la voie à prendre. sifflement amusé.
      Je vous trouve plutôt dure, ils veulent juste goûter à cette liberté que vous n’êtes pas en mesure de leur offrir ; les enfants retranscrivent parfois les désirs de leurs parents.
      C’est d’ailleurs pour ça que les premiers à être arrêter sont leurs géniteurs.

      Elle se posta près du bureau et s’y installa ; aux bords de la table, les jambes croisés, son regard plongé dans celui de son interlocuteur désobligeant. (…)

      Il y a des choses qui sont considérées comme des honneurs en la matière. Lorsque l’on prend le temps d’offrir une chose bien étrange et surréaliste à quelqu’un qui ne demandait que cette part d’attention ; cela finit vite en une soif intarissable. Victoria considérait peu de choses comme des vrais honneurs. Hors, marquer un homme au fer, était un honneur d’exception.

      Considérez-cela comme un honneur, mon cher, d’être marqué à vie. Vous ne le regretterez pas. sa main maintenant le fer s’approcha lentement du poignet de Charles Johnson ; ce dernier aurait voulu se débattre, se défendre, mais deux soldats le maintenaient bien en place, le forçant à rester stoïque comme du marbre étincelant. Vous vous en souviendrez toute votre vie…le signe du « P » s’incrusta brutalement sur la peau du pirate, brûlant cette parcelle qui le marquerait comme tous les autres, comme des animaux attendant leur cage, comme des criminels détestés des honnêtes gens, comme des pirates. Le choc était cuisant. De longues et interminables minutes s’écoulèrent lentement avant que la marque ne se soit précieusement bien installé au poignet droit, d’un simple geste, le fer recula et reprit sa place contre un mur. La scène qui se jouait sous leurs yeux était parfaite. Un nouvel homme avait connu l’effet d’être marqué au fer et désigné du doigt comme le méchant de l’histoire ; alors que finalement, les vrais méchants sont plutôt ceux qui s’en prennent aux rebelles récalcitrants brutalement et cruellement, au lieu de trouver une solution plus abordable à tous leurs problèmes.

      Il lui avait semblé que la situation n’avait pas été des plus brillantes, après une discussion un peu trop poussée sur l’effet que cela pouvait lui procurer d’être désormais un hors-la-loi avéré ; il profita que son adversaire ait baissé sa garde en se retournant vers la fenêtre pour saisir un pistolet appartenant à un soldat inattentif près de lui, son doigt titilla sans hésitation la gâchette, et la pressa rapidement. (…)

      L’ombre du hors-la-loi s’évapora par la fenêtre. La jeune femme eut du mal à réagir sur le moment, ne comprenant pas le sens de ses mots. Cette balle fusant à une vitesse incontrôlée n’avait pu atteindre sa cible, d’après ce que son inconscient lui répétait sombrement. Elle bougea sa main et vit une couleur rouge teinter ses doigts d’un liquide fluide et profond. Clignant des yeux un nombre incalculable de fois, Enfield sentit une intense douleur taillader ses hanches et aussitôt, elle ne pu contrôler ses jambes qui fléchirent sous la sensation d’avoir perdu sa première victoire. Le coup n’avait pas été mortel, son corps cicatriserait vite et personne n’y verrait que du feu. Physiquement. Mais moralement, cela était une toute autre affaire. Une sensation désagréable d’avoir perdu la main pendant le deuxième round. Jamais deux sans trois, dit-on. Ils se retrouveraient, et l’incertitude d’échouer de nouveau n’aurait plus lieu d’être, il la supplierait de le tuer ; car son âme n’aurait de cesse que de le pourchasser jusqu’à ce que ces doux mots soient murmurés faiblement en un signe de soumission tant attendu. Elle était tenace.


Dernière édition par gvn. Victoria c. Enfield le Sam 26 Sep - 2:58, édité 7 fois
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gvn. Victoria c. Enfield
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    i want to have more sex on my fucking world map.

INSCRIT LE : 19/09/2009
REAL AGE : 31
MESSAGES : 170
WHERE ARE YOU : à dessiner les plans de mon nouveau bureau avec vue plongeante sur la potence. muahahaha;
AMBITION : T'avoir à mes pieds.
RPG AGE : trente et un ans.
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MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeDim 20 Sep - 7:00

Spoiler:
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cpt. Charles Johnson
cpt. Charles Johnson
    captain.
    your worst nightmare

INSCRIT LE : 18/09/2009
REAL AGE : 32
MESSAGES : 86
WHERE ARE YOU : j'attend la chute de l'objet qui eu raison de Newton, allongé sous un arbre.
AMBITION : aucune si ce n'est celle de faire obstacle le plus longtemps à l'EITC.
RPG AGE : 39 ans.
MOOD : cynical with subtlety.

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MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitimeMar 22 Sep - 2:36

    bon, c'est à moi que reviens l'infime honneur de te valider
    au plaisir de t'infliger une autre défaite dans un avenir proche.
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MessageSujet: Re: i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. »   i am the soul that never dies when flesh is weak •• « satan is back. » Icon_minitime

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