Sydney or the sweet taste of revenge finish

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Sydney's Mad World

No there’s no place like London..I born there…I grew up there…I was happy there until my brother left.Then it became hell…Thiefs and beggar…crimes and murderers…Sadness and dispear..Tell everybody I’m on my way, new friends and new places to see.I travel aroud France,the sunny and living France…..And I left…I discovered Corsica and it’s people….It’s beauty…Toni.And once again I left but that time,I wasn’t alone.I was with my baby cat d’Artagnan.Walk like an Egyptian….Cairo,the most beautiful city in the world,full of history with a really strong culture.I spent 6 years of my life there ;6 of my 10 happier years in my life.Few months after my first step on the egyptian soil,I met him.Him who made and still making my life.Zeev.Sailing,sailing till the ship is sinking.After six years of strong and powerful friendship,I decided to follow him :I became his mate ;I became a Pirate.Today is day…Where dreaming ends..He dropped me into the dark and cold water to save me.He didn’t want me to be hang…like he will be..I never saw mmy best friend again.Release me !Release my body.One of the most wanted pirates saved my life.He took care of me before letting me go back to the Cairo.I never told him what I was doing in the water.I never told him I was a pirate.I never told him my name.To him, I’m Sidee,nobody else. I was a fool to believe. He had been hanged,and I left everything.Revenge.Port-Royal :the fall of EITC will come.

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Sweet is Revenge…Especially to a woman.I’ll make them suffer.They’re all gonna die. They took your life ; and Iwill take what they’re living for… I will demantle the EITC. Oh…I’ve choosen my words carefully and I’m completly aware of what I am doing.Piracy will lead the world.Piracy will rule the world. I will remember the sweet perfume of your skin on mid’ summer night when I will fulfill my Revenge….Just call me Nemesis.

The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return.I’m not a girl who love.Only three have reached my heart.Ace…my Brother,my flesh and my blood.He is a part of me, and one day I’ll fly away and find him. Zeev, you’ll come back when it’s over,no need to say goodbye. He was THE one,he is my heart. No one is gonna replace him.It’s due to his death that I’m in Port Royal.His murderers made me dangerous….D’Artagnan, we can fall away with the cat and the eye. He is my sanity.My beautiful cat.He is kinda old now…but in his mind he still is my kitten.

I send a pestilence and plague, into your house, into your bed, into your streams, into your streets, into your drink, into your bread, upon your cattle, on your sheep, upon your oxen in your field, into your dreams, into your sleep, until you break, until you yield, I send the swarm, I send the horde. Thus saith the Lord!

CHAPTER ONE; the identity wich prove that you are an adventurer.

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● nom, prénom(s) :

Sydney Sarah Wilkson

est mon nom d’origine. Je ne sais d’ou le prénom Sydney me vient, mais je ne m’en séparerai pour rien au monde, je l’adore. Sarah est le prénom de la défunte première épouse de Père. Je ne comprendrais jamais comment Mère a fait pour accepter que son unique enfant porte le nom de l’ancienne femme de son mari…Enfin…Les Wilkson sont une grande et puissante famille d’Angleterre, c’est pourquoi j’en ai changé il y a bien longtemps, prenant le nom de jeune fille de Mère. Je suis désormais Sydney Sarah Hopks.

● sexe :

C’est avec une extrême fierté que je suis une femme.

● âge et date de naissance :

J’ai derrière moi 28 années remplies de bonheurs comme de malheurs. Une seule date, un seul mois, une seule année : 16 Aout 1689

● orientation sexuelle :

Bisexuelle, doublement plus de chance.

● état civil :

Célibataire, et compte le rester.

● richesse :

Je pense que personne ne désire le savoir…Je n’aime pas attiser les jalousies.

● appartenance à une cause :

Je n’appartiens qu’a une seule cause ;la mienne. Je défend la piraterie et ferait tout ce qui est en mon possible pour la faire s’imposer.

● métier aux yeux du monde :

je suis juste une citoyenne a leurs yeux.

● comment voyez-vous l'avenir? :

Ah l’avenir …Pourquoi donc se concentrer sur le l’avenir alors que le présent nous englobe. Idée stupide du monde occidentale que le futur. Cette notion est toute différente que vous soyez d’Asie, d’Europe ou encore du monde Arabe. Mais bon…Mon future. Je voudrait déjà être toujours en vie !Et je voudrait de plus être réengagée a bord d’un navire pirate en temps que mousse et peut être fini quartier-maître.

● historique familial :

Père est un riche Lord Anglais, Mère est une riche Egyptienne….Ils se sont mariés, ont eut une fille, moi, et je suis partie quatre ans après mon demi-frère. Fin de l’histoire.

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CHAPTER TWO, your choices and your decisions have consequences in life.

– imaginez-vous sur un navire qui commence à couler, vous êtes seul, vous êtes obligé de plonger, mais vous avez le choix d’emporter quelque chose avec vous, vous choisissez entre :

[ ] 1. Sauter par-dessus bord sans prendre quoi que ce soit. – vous vous dites que votre vie est plus importante qu’un objet qui ne vous servira peut être pas –
[ ] 2. Prendre une bouteille de rhum. – le pire de la mort ? ne pas avoir d’alcool –
[ ] 3. Vous précipiter pour chercher un objet qui à une immense valeur matérielle. – vous refusez de partir sans votre fierté personnelle matérielle et puis qui sait, il y a peut être un trafic sur une île quelque part où vous pourrez le vendre –
[ X ] 4. Vous emportez une arme avec vous. – il y a peut-être des ennemis en mer –
[ ] 5. Vous êtes gourmand et emportez tout un sac de babioles avant de sauter à la mer ! – même si vous risquez de couler avec, tant pis ! –
De toute maniere,jamais je ne partirai sans mon arme.Elle est ma vie.

– vous avez sauté à la mer, et une île se dessine non loin devant vous, vous décidez de nager et une fois arrivé, vous remarquez qu’elle est presque habitée, mais par des personnes qui ne parlent pas votre langue.

] 1. Vous établissez un campement à l’abri de tous, en espérant qu’un navire passera par-hasard par là. – l’espoir fait encore vivre –
[ X ] 2. Vous tentez de négocier avec les occupants de l’île de toutes les manières possible pour vous faire comprendre, et vous réussissez ! – autant se faire le plus d’alliés que possible –
[ ] 3. Vous la jouez perso et menacez tout le monde avec une arme… – opportunité suicidaire, bien que possible, étant donné le peu d’habitants et leur ignorance des armes à feu –
[ ] 4. Vous devenez leur chef et vous installez ici le temps qu’on vienne vous chercher. – et puis, vous êtes le leader d’une tribu, le rêve non ? –
[ ] 5. Vous vous immisciez parmi eux et vendez vos objets personnels, en guettant la plage.
Ça a déjà marché une fois….pourquoi pas deux ?

– c’est la guerre, deux camps sont en opposition et il vous faut choisir un parti le plus vite possible avant le déclenchement des hostilités…

[ ] 1. Choisir un camp ? Pas besoin, c’est vous le chef d’un des partis. – et vous vous trouvez le plus fort, vous allez gagner, obligatoirement –
[ ] 2. Vous jouez ça à pile ou face. – quelle importance ? tant que vous vous défoulez, après vous verrez –
[ X ] 3. Vous vous battez pour vos amis, vos proches ou votre amour. – et la guerre sera sanglante –
[ ] 4. Vous vous arrangez pour rejoindre le camp des plus forts. – une fois assuré qu’Intel va gagner à 100%, votre choix est fait ! –
[ ] 5. Vous fuyiez en cours de bataille lorsque votre groupe commence à perdre, et vous réfugiez dans l’autre camp, ni vu ni connu … – après tout, la survie avant tout, hein ! –

— Un mot qui revient souvent en parlant de vous :Innocente.S’ils savaient a quel point ils se trompent.
— Une qualité ainsi qu'un défaut qui vous rendent unique en votre genre :Chaleureuse mais rancunière.
— Comment considérerez-vous le Monde Parfait ? :Il n’existe pas de Monde Parfait. Il n’y aurait absolument aucun intérêt.
— Que pensez-vous de la Piraterie ? :La plus belle chose de notre époque.
— Votre plus grande Ambition :Tous les détruire.
— Si vous pouviez revenir dans le temps, que changeriez-vous ? :Jamais Zéèv ne se ferait pendre.
— Ce qu'on dit de vous devant vous - ou dans votre dos - ? :Que je suis complètement dérangée
— L'animal qui vous ressemble le plus caractériellement :Très probablement le tigre. Lent et innocent en apparence, mais féroce et violent en lui.

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CHAPTER THREE, who are you?

● prénom ou pseudo :

● âge :

● où avez-vous découvert le forum? :

● && comment le trouvez-vous? :

● depuis quand faites vous du rp :

● niveau de présence en /J :

● code magique :

Validé par Myself

● célébrité de votre avatar :

● un dernier mot pour votre défense?

Dernière édition par Sydney S. Hopks le Jeu 24 Sep - 11:44, édité 2 fois

chapter four, it is in history that we find the truth.

« « 16 août 1689. Ma très chère et douce femme vient enfin d’enfanter de toi ma toute belle Sydney. Nous sommes à Londres ; et comme d’habitude, il pleut. Ton grand frère, mon fils, mais pas celui de ta mère, Ace, vient de se pencher sur ton berceau, et contrairement a ce que je préparais, un sourire enchanté à prit place sur son visage. À peine quelques heures et tu as déjà un surnom. . . .Pearl. »
Les années passèrent et rien d’extraordinaire n’arrivait. La ville de Londres était toujours aussi cauchemardesque et puante. Il y avait des meurtres à chaque coin de rue, le peuple mourait de faim et la peste répandait partout la peur ; et surtout la mort. Mais cloîtrée dans notre grande demeure, j’étais inconsciente de tout cela, j’étais sûrement trop jeune. . . . .Je passait mon temps à jouer avec mon frère. . .Mon très cher frère.

« 16 août 1696. Tu as 7 ans aujourd’hui ma chérie. Tu es enfin assez âgée pour recevoir ce cahier. J’espère que tu en fera bon usage et que tu continueras à le remplir comme le veut la tradition de ma famille. Il y a maintenant deux ans qu’a commencé ton éducation ; tu sais lire et écrire. . . .Je te ferais bientôt apprendre d’autres arts que j’espère tu trouveras passionnants […] Ton frère a bien grandi ; c’est un homme à présent ; et je crains qu’il ne vienne à quitter cette demeure très bientôt. J’espère que tu te souviendras de la façon dont il murmurait ton surnom, et de la tendresse qui se peignait sur son visage lorsque tu accourais dans ses bras.[…] »
C’est donc ainsi que commença réellement mon éducation, apprenant littérature, sciences diverses et variées, latin et élocution. Je faisais aussi de la couture, activité que je détestais. J’enviais Ace qui pendant ce temps montait a cheval et s’entraînait à l’escrime. Bref il faisait l’amusement, et je faisais l’embêtement. Heureusement, il me donnait des cours clandestins de maniement d’armes. Tout continua ainsi pendant 4 ans, je grandissais et devenais de moins en moins enfant, pendant que Ace vieillissait et devenait de plus en plus attiré par la mer. J’avais 11 ans lorsque la prophétie de Mère se réalisa ; Ace quitta Londres. . . Je ne l’ai point revue depuis, mais je corresponds énormément avec lui depuis son départ.
« 1700. Ma Pearl. . .Je quitte Londres, je quitte l’Angleterre. Je pars vivre ma vie. Je veux être libre, voir le monde et partir de cette ville pourrie. Je t’écrierais ma Pearl, je te le promets. Love always. Your Icy. »
Et c’est ainsi que mon grand frère, ma vie (mais chut, je ne lui ai jamais avoué), est parti. Depuis ce jour, la vie à Londres, ou tout du moins dans la demeure des Wilkson, a bien changée. Père n’a plus jamais été le même ; il s’inquiétait énormément et en devenait agressif. Ma pauvre Mère, bien que Ace ne fût pas son fils, avait prit en grande affection ce jeune homme dynamique et affectueux, qu’elle avait élevé et aimé comme son enfant. Elle s’inquiétait maintenant comme seule une mère venant de perdre son enfant pouvait s’inquiéter. Et moi. . . . .Et bah moi. . .Ce n’était pas pareil, la maison faisait vide, mais je faisais de mon mieux pour faire sourire Père et Mère comme Ace le faisait.

« Dear Icy. Tu as quitté la maison, il y a déjà deux ans. J’ai maintenant 13 ans et tu ne me reconnaîtrais pas si tu me voyais . . . J’ai tellement grandi Icy ; et mûri aussi. Père se languit énormément de toi ; je ne sais si tu as des nouvelles de lui, mais il a été gravement malade suite à la visite d’un membre de l’EITC. Il n’en est sorti que plus aigrie et désagréable. J’ai de plus en plus de mal à le supporter.
Mère . . . Ah ma chère Maman. Tu lui manques énormément ; je pense que tu devrais peut-être lui écrire une petite note, cela la rassurerait et lui ferait plaisir […] J’ai continué le piano . . . Peut-être pourrions-nous jouer en duo ; si jamais je te revoie. Love you my dear brother.Your Pearl. »
J ‘ai bien grandi maintenant, j’ai bientôt 15 ans, je ressemble déjà presque à une femme. J’ai fait mes premiers pas à cour ; et D.ieu que j’en rigole encore. Je ne suis absolument pas faite pour ces mondanités ridicules et prétentieuses.
« […]Tu aurais dû voir sa Icy. Je t’imagine très bien dans ce genre de situation, en pleine crise de fou rire intérieur ; mais très sérieux, et surtout très sadique extérieurement.
Père et Mère m’ont introduite à la cour. J’étais belle mon frère, peut être trop d’ailleurs. . . Mais bon. J’ai dû faire un nombre incalculable de révérences. J’ai même due employer les très rares mots de français que je connais. But la n’est pas l’amusement ; même s’il devait être assez drôle de me voir m’incliner, coincée dans ma robe ! Je disais donc . . . j’ai été présentée à une foule de gens de bonne naissance. . . .Et je crois bien que 3 ou 4 soupirants désirent ma main . . . De grosses fortunes si j’ai bien compris, mais le plus jeune doit avoir 30 ans ! Tu t’imagines ! Et je n’ai même pas encore 15 ans, je n’ai aucun désir de me marier. Je dois te laisser, ma leçon de philosophie va bientôt débuter. Love you my dear. Your Pearl. »

« 7 septembre 1704.Je vais partir Ace, partir de Londres, de l’Angleterre, fuir la cour. Père veut me marier à un comte Français. Mère ne veut point, mais il ne veut rien savoir. Je m’enfuis donc ;je prendrais plus tard le nom de Mère. Je ne sais pas encore vraiment ou je vais . . . Ce qui est sûr, c’est que je pars en voyage et que je le terminerai en Égypte. Je t’écrirais souvent pour te faire savoir où je suis. Et ne t’inquiète pas, Mère m’a tout légué, a l’exception de sa médaille. Elle souhaiterait que tu l’aies, je dois donc te la remettre. Bien a toi, ta Pearl. »
Et c’est ainsi que la nuit du 7 septembre 1704, j’ai fui mes parents . . . Ou tout du moins l’horrible mariage que me réservait mon Père ; et j’ai commencé mon long périple ; qui devait me faire arriver un an, 2 mois et 21 jours plus tard au Caire, en Égypte. Je n’étais partie qu’avec quelques vêtements, de bonnes chaussures et la fortune de ma mère, mais j’étais partie ! La sensation de liberté que j’ai ressenti la première semaine ; je ne l’ai encore jamais vraiment ressenti.

«1er novembre 1704.Je vois la mer Icy ! Je vois la mer pour la toute première fois, et comme c’est beau ! Toutes ces nuances de bleus, et les reflets du soleil froid de novembre, qui miroitent et ondulent sur la surface houleuse de l’océan ; comme j’aurais voulu prendre mon nécessaire pour le peindre ! Et cette odeur salée ! Cette fraîcheur, et cette sensation que procure l’air glacé sur la peau . . . Je crois que je suis moi aussi amoureuse de l’océan […] Je finit cette missive, et je monte à bord du bateau me conduisant sur les cotes du nord de la France. »
Mon premier voyage en bateau s’est déroulé, on ne peut mieux. . . .Façon de parler bien évidemment !À peine quelques minutes après l’embarquement, une énorme tempête s’est levée. Les marins et moi étais ballottés de tous cotés, les vagues se fracassaient sur le bateau, versant une quantité importante d’eau sur le pont. Et le pire dans l’histoire fut qu’un immense sourire de bonheur illuminait mon visage ;j’étais heureuse d’être à bord d’un bateau qui bougeait dans tous les sens. Je sentais pourquoi Ace était parti, et je sentais moi aussi l’appel de la mer. Tu as d’ailleurs pris l’eau saleté de livres !La carte de la famille a été effacée. . .
Enfin, un rayon de soleil perçut, et je pus bientôt observer les cotes françaises pour la toute première fois. Elles n’avaient strictement rien de différent avec celles que nous venions de quitter. Le plus étrange et déroutant fut sans aucun doute au port, tous parlaient français, et je ne comprenais pratiquement rien ; mais j’ai dû apprendre !Et je dois dire que je me débrouille assez bien ;même si mon accent ne trompe personne !

« 18 février 1705.Dear Icy. Je suis à Paris depuis maintenant deux semaines. Y as-tu déjà été ? C’est une ville sublime et très intéressante. J’ai été hier soir à un bal à Versailles, sous les ordres de Père. La Cour Française est bien différente ; plus stricte et a la fois si libre ! Je dois reconnaître que j’ai plutôt apprécié. […]Mon voyage a été bien long pour y arriver mon cher frère ; et qu’il fait froid en France l’hiver. J’ai traversé tout le nord de la France. et mon Français s’est énormément amélioré, tu en seras très étonne. Mais bon, j’espère te voir très bientôt. Ta Pearl. »
J’ai quitté Paris deux semaines après, suite a la cours incessante que me faisait jour après jour un jeune chevalier. J’ai donc repris mon long et difficile périple...J’allais tantôt à pied nu à cheval ; et de très rares fois, j’allais en diligence. Je suis finalement arrivée dans le Sud Est de la France 4 mois, a peu près, après mon départ de Paris.

« 16 juin 1705.Dear Icy. Me voilà enfin a Marseille. Encore une fois un bateau m’attend. Je suis proche du but. J’ai passe 4 mois formidables à découvrir la France. J’ai passé deux semaines dans le centre de la France, avec un biologiste géologue. Il m’a tout appris sur cette région volcanique. Je suis sure que tu aurais adoré ! Après, je suis descendu, et j’ai trouvé d’immenses champs de lavande. Ce sont couleur et odeur que nous n’avons pas à Londres. Et quel dommage ! Je suis parfaitement bilingue à présent mon cher Ace. Et c’est un bonheur ! Je te laisse mon adoré. Le bateau me conduisant clandestinement en Corse va partir. »
Et en effet, a peine avais-je donné cette lettre, que le bateau parti en direction de la petite Île Italienne. Le lendemain, j’y étais ; dans un petit port au nord de la Corse. Extenuée, je pris une chambre dans une auberge ne payant absolument pas de mine. Et D.ieu que le lit fut confortable, je dormis presque 24 heures ;et quand je descendis pour manger, un homme d’à peu près 27 ans m’accueillit, le sourire aux lèvres ;il était d’une grande beauté.
« Did you sleep well miss ? »Il parlait anglais, avec un fort accent corse, mais il parlait anglais ! Cet homme, Toni, ne me quitta plus pendant 3 mois . . . Jusqu’à mon départ en fait. Il m’emmena dans son village, en haut des montagnes, au beau milieu du maquis. Il fit de moi une femme.

« 15 septembre 1705.Voilà bientôt trois mois que je suis a Prunelli di Casacconi, toujours avec Toni, qui m’a beaucoup appris ;notamment le Corse […] Je vais partir bientôt »
Quatre jours après, j’étais à bord d’un minuscule bateau, supposé m’emmener jusqu’au Caire. J’entamais ce voyage avec ma chevalière en moins, je l’avais vendue . . . Je n’étais plus une Wilkson mais une Hopks, en honneur a ma mère. Je le commençais aussi avec un nouveau compagnon : un petit chaton blanc aux oreilles noires et aux yeux cristallins, trouvé sur le port. Mon petit d’Artagnan ne m’a pas quitté depuis.

« 19 Octobre 1705. Dear Icy. Voilà un mois tout juste que suis à bord de ce bateau ridiculement petit. Le temps est effroyable, et il fait un froid épouvantable. J’ai bien peur de couver une maladie quelconque. Nous verrons bien. . . […] 3 Novembre 1705. Effectivement j’étais malade ; je viens de passer 3 semaines alitée dans la cabine du capitaine ;tous ont cru que j’allais mourir ;moi la première. . . Mais non, je commence depuis hier à me lever et à bouger. . .Nous apercevons les cotes de l’Egypte. Je vais bientôt pouvoir porter cette lettre qui me suit depuis bientôt 2 mois. […] 27 novembre 1705.Me voilà arrivée mon cher Frère ! Nous devrions débarquer demain. Je vais pouvoir clore cette lettre déjà bien trop longue. Bien a toi. Ta Pearl. »
Et j’ai posé le pied sur le sable d’Egypte effectivement le lendemain. Un immense soleil brillait, c’était un jour de marché, et de nombreuses personnes criaient pour vendre leurs marchandises. C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que j’étais affamée, que je n’avais ni endroit ou loger ni argent. J’étais dans un sal pétrin : je ne parlais pas un seul mot de leur langage. Après plusieurs essaies en anglais et en français, je réussi à louer une petite chambre sur le port. Au bout d’un mois, je ne voulais plus partir. J’aime l’Egypte, c’est ici que je veux vivre. Je parlais leur dialecte : un mélange d’arabes, d’hébreux et de tant d’autres choses encore.

« 25 Décembre 1705. Merry Christmas my love ! Ou que tu sois ! J’espère que tu seras gâté ! […]Il m’est arrivé quelque chose d’assez incroyable aujourd’hui. J’étais au marché quand un jeune homme que je ne connaissais pas m’a attrapé et m’embrassa avant de me dire que je ne devais pas lui faire des peurs comme ceci. Il m’a tiré par la main et m’a entraîné dans une auberge. Et bien figure-toi que cet homme, Zéèv est un pirate ! Il essayait d’échapper à la garde. . .Un jour de Noël. . .Nous avons bavassé longuement. . .Puis il a pris congé. J’espère le revoir. . . »
Et je le revis, bien plus d’une fois. A chacune de ses escales, il prenait toujours le temps de venir me voir, m’apportant un bouquet de fleurs et un ou deux livres. Pendant un an, ces visites ne furent que par politesse ;mais au fil des mois, et des années, notre relation s’est complexifiée, il représentait ma nouvelle vie ;il était ma bouffée d’aventure, c’était mon meilleur ami. Ses escales au Caire, tout d’abord rares mais très précieuses ,devinrent de plus en plus fréquentes et allongées, pour mon plus grand bonheur, mais pour le plus grand désespoir et frustration du capitaine de Zéèv, son oncle.
Pendant deux ans nous avons vécût de cette façon, nous rapprochant toujours plus, devenant pratiquement inséparable. Nous avons même fini par emménager ensemble. Et laisse moi te dire cher journal que nous passons jour et nuit a parler et a rigoler. Il représentait pratiquement tout ce que j’avais sur Terre, ma seule raison de vivre.

« Aout 1770. Dear Icy. Voila bien longtemps que je n’avais pas pris la peine de saisir ma plume et de t’écrire. Zéèv vient de partir en mer. Je ne le verrai pas pendant trois mois. Comme la maison va me sembler vide ! D’Artagnan a bien grandi ! Il faudra que je t’envoie un nouveau dessin de lui. Il a drôlement grossi d’ailleurs. […]Ah, je ne t’ai pas dit ! Je me suis trouvé un travail il y a a peu près un an !Ta sœur est désormais une des danseuses du ventre les plus célèbres du Caire !Passe me voir danser un jour ! Take care my angel. Your Pearl »

« Mars 1711. Marcus, l’oncle de Zéèv est mort du scorbut. Son neveu a donc hérité de son navire : The Sharpener…L’équipage a décider de suivre leur nouveau capitaine, et j’ai choisi d’en faire de même. Je pars a mon tour…J’ai envie d’aventure. Peut être qu’un jour nous nous croiserons sur l’immensité des flots. Tu me manques…Ta Pearl. »

Et c’est ainsi que je parti pour la toute première fois de ma vie a bord d’un vaisseau pirate. Les débuts y furent tout particulièrement laborieux, et sans la présence de mon meilleur ami, je n’aurais pas survécut très longtemps. Même s’il passait son temps a me protéger des autres membres de l’équipage, qui furent pendant les premiers mois très désagréables et odieux avec moi, il ne me ménageait pas, me faisant exécuter des taches difficiles aussi bien physiquement que mentalement. Mais cela enrichi et c’est uniquement grâce a cela que je me suis endurci. Je suis devenue forte et très bonne menteuse.
Pendant quatre ans nous avons pillé, ravagé, tué, détruit et vogué sur l’immensité des flots et des océans de notre planète. C’était un véritable bonheur pour moi. L’équipage, depuis que je m’étais très sérieusement énervée, me respectait et je peux même dire qu’il me craignait légèrement. Très vite j’avais écopé d’un surnom piratesque et je l’adore : Némésis, déesse grecque de la vengeance, fille du titan Océan….Tous me connaissent sous ce surnom.
Cette vie de pirate me plaisait, je vivais sans artifice, ne me souciant que de moi.
En février 1715,the Sharpener s’est retrouvée dans une situation fort délicate. Nous étions partis du Caire il y a un petit mois, et nous dépassions les cotes italiennes....Il faisait nuit noire, seule la lune éclairait, et encore, elle était voilée. Au loin, notre vigie a pu apercevoir un navire immense. Il s’est avéré qu’il était de la compagnie des Indes et qu’il était a notre recherche depuis deux semaines…Bien mieux armé que notre Sharpener, nous savions tous que nous serions attrapé, mais a cette époque, ils ne faisaient que nous marquer du P. Zéèv ne voulait pas que je soit attrapé, il était impossible de prendre une chaloupe, et j’avais décidé de ne pas le quitter. Mon meilleur ami me prit donc dans ses bras, et sans que je m’y attende, après une dernière étreinte, il me jeta par dessus bord. L’eau était glacée, je n’avais rien pour me tenir, pour m’empêcher de couler jusqu'à ce qu’un bout de bois ne tombe a mes cotés. Avec empressement je l’ai calé sous mes bras et j’ai attendu. Je ne savais pas pourquoi il avait fait ça, après tout, j’avais plus de risques de mourir la ou j’étais qu’a ses cotés..
Et j’ai attendu…encore et encore…Je ne sais précisément combien de temps j’ai attendu, tout ce que je sais, c’est que bien après le levé du soleil, un autre bateau s’approchait…Le Shiprewck. Il me semblait la plus belle chose construite sur Terre. Le capitaine Johnson m’a sauvé la vie et j’ai envers lui une énorme dette que je saurais payer un jour….Trois semaines plus tard, il me déposa au Caire

« 16 mai 1715.Il a été pendu Ace.Ils ont pendu Zéèv. L’EITC l’a attrapé et…Au lieu de le marquer ; ils l’ont pendu… Zéèv est mort. Je ne resterai pas une seconde de plus ici…Je pars... encore une fois... Et pour Port Royal. Je détruirai l’EITC d’une manière ou d’une autre. Mon surnom de Némésis prendra enfin toute sa raison d’être. Ta Pearl. »
Mon meilleur ami était mort, et la dernière image que j’avais de lui était effroyable ;un corps penché par dessus la rambarde d’un navire, regardant s’éloigner la seule qui l’aimait dans une eau glaciale.
Les cinq mois que dura ce voyage furent très éprouvant. Tous les passagers et moi étions cloitrés dans les cales…Moi qui sortais de plus de quatre de liberté…Et surtout, moi qui sortait de plus de quatre ans de vie en l’unique présence d’homme, me retrouver entourée de femmes, êtres immondes, stupides et sans intérêt aucun, fut un véritable calvaire.

« 3 Octobre 1715. Je suis à Port Royale. C’est loin d’être l’Egypte ; mais c’est ici que mon destin doit avoir lieu »
Ma nouvelle vie commença. Je me suis achetée une petite maison au cœur de cette petite ville si… étrange ; et j’ai commencé à aider les pirates. Ma maison leur était ouverte ; je leur offrais toit, lit, nourriture, compagnie et protection. Les débuts furent assez difficiles ;mais rapidement, la confiance s’installa entre eux moi.

« 16 août 1716. Dear Ace. J’en apprends plus sur tes exploits et toi par mes invités, que par tes lettres ! J’espère te voir très bientôt. Tu me manques. Je t’aime »
1717.Tout est pareil…Ou presque… »

welcome

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oui

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